Sing Swing Septet
Sing Swing Septet entend réanimer le pouvoir de faire danser la chanson swing des années 1930 à la française. Autour de Louise Perret, rare chanteuse à la diction taillée pour ces chansons jazzées d’autrefois, le sextet instrumental qui l’accompagne est l’hybridation d’une formation à la française, dans la veine du quintette tout-cordes de Reinhardt-Grappelli, et d’un combo de swing à l’Américaine (avec trombone et batterie).

Concert au Solar le samedi 27 janvier à 20h30
Déjà dans les années 20, la chanson française se dépoussiérait en faisant entrer l’Amérique des comédies musicales dans les airs d’opérettes. Élevée à ce lait d’outre-Atlantique, une poignée d’artistes entreprit dans les années 1930 de toiletter plus profondément encore la chanson hexagonale, en l’adaptant aux rythmes du jazz et en convertissant la langue française aux impératifs du swing étatsunien. Au centre de cette escouade de révolutionnaires, la chanteuse, pianiste et compositrice Mireille, qui abandonna un début de carrière à Broadway pour revenir en France enregistrer seule, avec Pills et Tabet ou encore Jean Sablon, quelques-unes des premières chansons swing de France. Quant à Sablon, il réinventa de toutes pièces le sens de la chanson française, en imposant un style crooner que lui envièrent jusqu’aux Américains eux-mêmes – Frank Sinatra compris –, en s’entourant de la crème des jazzmen parisiens d’alors (Django Reinhardt et Garland Wilson en tête), et en ouvrant la voie à celui qui finit par le supplanter : Charles Trenet. C’est cette histoire oubliée de la chanson swing des années 1930 à la française dont Sing Swing Septet entend réanimer le pouvoir de faire danser. Autour de Louise Perret, rare chanteuse à la diction taillée pour ces chansons jazzées d’autrefois, le sextet instrumental qui l’accompagne est l’hybridation d’une formation à la française, dans la veine du quintette tout-cordes de Reinhardt-Grappelli, et d’un combo de swing à l’Américaine (avec trombone et batterie).
Line up :
Louise Perret : chant
Anouk Morel : violon
Bruno Decerle : guitare
Pierre Fargeton : guitare
Franck Boiron : trombone
Julien Sarrazin : contrebasse
Francis Decroix : batterie
Informations pratiques :
- Ouverture des portes à 19h30
- Début du concert à 20h30
Pour pouvoir accéder au Solar, vous devez être membre utilisateur·rice de l’association Gaga Jazz et vous acquitter sur place d’un droit d’entrée de 2, 5 ou 10 euros selon votre envie pour la saison.
Pour des raisons de taille de la salle et de sécurité, Le Solar est en configuration mi-assise mi-debout. Nous ne sommes donc pas en mesure de vous garantir de place assise.
Billet La Boge à présenter à la billetterie le soir du concert.
Les 6€ sont à régler sur place.
© Stanislas Augris